-j'aurais aimé revenir en ayant préparé la seconde partie de mon article sur le paysage musical français. Malheureusement, je ne trouve pas le temps de m'y consacrer. Cependant, on m'a conseillé de nombreux artistes en privée en plus de ceux originellement prévus. ceci va peut-être entraîner un dossier plus conséquent que ce que je pensais.
-les cours où je ne progresse pas. Je fais vraiment ce que je peux mais le moral ne suit plus, je n'y crois plus vraiment à vrai dire. L'année est presque terminée et je peux dire que la seconde année de prépa se passera à 99.9% de chances sans moi. Pour autant, j'estime mon année de taupin enrichissante et je compte en parler avec plus de détails, et le plus d'honnêteté possible, une fois l'année vraiment finie.
-le montage, passion qui ne me quitte pas, à tel point que c'est vers lui que je me suis tourné dans un moment de déprime parmi d'autres. En effet, j'ai récemment fait un petit clip sans prétention en collaboration avec les Strikers (composés de Kain, Nihuhu et Koys un clippeur de talent dont je n'ai pas encore parlé). Pas trop envie de m'étendre donc voilà le lien. Si Kain ou Nihuhu daignent enfin se manifester et en parler, ils le feront.
Voilà donc le pourquoi de mon absence. Je me demandais avec quel type d'article revenir. Je pourrais parler de l'excellent Slumdog Millionnaire, il en vaut le coup, mais cela attendra. Finalement j'ai décidé de parler de mes récentes lectures de mangas, mes dernières acquisitions étant plutôt nombreuses.
Je vais aller du moins au plus convaincant:
4) Soul Eater
ou la plus grosse sortie shonen du moment. Soul Eater bénéficie d'un potentiel commercial impressionnant: présenté, avec erreur, comme le successeur de Full metal Alchemist, tout deux étant publié dans le même magazine et possédant une adaptation animée par le même studio, sa publication était plus qu'attendue. Le doublé anime + manga pour sa sortie en France l'a mis sous le feu des projecteurs. Quand est-il vraiment?
Faisons simple: Soul Eater, c'est d'abord classe! Cet argument peut paraître stupide mais pour un manga qui se veut pas prise de tête, posséder des personnages charismatiques est un véritable plus. A vrai dire, dans le fond, ça reste un shonen très classique dans sa construction: un héros possédé, un peu de fan service (dans le cas du 1er tome, il y en a même tellement que le tome en est mauvais) et des méchants à battre pour établir la paix dans le monde. Classique donc...
...sauf que cette série a un univers totalement atypique. L'auteur, Atsushi Ohkubo, nous embarque dans un monde très "hallowenesque" où on peut voir une lune et un soleil personnifiés. Le côté très classe des personnages que j'ai déjà soulevé se ressent même dans leur façon de parler. Ce sont vraiment 2 points qui permettent de faire la différence. L'animé a d'ailleurs su faire de ces derniers ses points forts avec une animation de grande qualité!
La série s'améliorant de tome en tome, j'estime qu'elle mérite largement une place dans ma mangathèque même si je mentirais en disant que Soul Eater se démarquait.
3) Luno

C'est en effet une auteur reconnue qui se cache derrière cette oeuvre: Kei Toume. Elle est notamment réputée pour Les lamentations de l'agneau que je n'ai pas (encore) lu. En réalité, c'est dans l'optique de lire cette dite série que je me suis procuré Luno publié en France des années après sa publication japonaise. L'avantage du format One-Shot est sa nature même: un tome forme pour toute la série, donc un seul achat. C'est mieux pour le porte-monnaie et ça me permet de tester quelque chose de nouveau quoi. Puis la couverture est dure, donc c'est classe comme c'est rare... par contre c'est moins pratique à tenir pour lire.
Je me suis donc lancé dans la lecture de Luno sans aucune idée préconçue. C'est un style graphique particulier qui nous est offert. Tout paraît uniquement crayonné. Le graphisme est toutefois classique tout étant assez personnel pour se démarquer. Il a vraiment un certain charme. Un scénario, que l'auteur a voulu intemporel d'après les notes en fin de tomes, se pose doucement et se révèle de pages en pages assez bien cherché. Malheureusement, le format One-Shot a une autre caractéristique dérivant de sa nature: celle de ne pas vouloir s'étendre. Dans le fond, c'est une bonne chose, mais parfois certains faits auraient mérité d'être plus développé. On ne s'attache pas vraiment aux personnages, à vrai dire, on en a pas vraiment le temps et la fin paraît arrivée trop vite.
Cela n'empêche pas pour autant de noter que c'est un travail de qualité qu'a réalisé pour nous Kei Toume! Seul le format One-Shot joue en sa défaveur. Le fin mot de l'histoire est donc que je compte maintenant jeter plus qu'un coup d'oeil à ses autres travaux.
2) Le quartier de la Lumière

ou un autre One-Shot que j'ai cette fois essayé sous les précieux conseils d'Atvaark. Je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre en achetant Le Quartier de la Lumière. Je sais juste que j'estime qu'Atvaark a des exigences au-dessus de la moyenne et je m'attendais donc à ne pas être déçu.
Résultat? Ben j'ai pas été déçu. J'ai même apprécié plus que je ne l'aurai espéré. Il ne fait aucun doute que son auteur, Inio Asano, s'est appliqué avec perfectionnisme dans la construction de son histoire. Il nous expose une vie de quartier, laisse son histoire s'échapper au fil des chapitres, fait petit à petit comprendre les ambitions de chaque protagoniste. Le récit possède un rythme totalement maîtrisé. L'intrigue, peu évidente mais finalement quand même très claire, vaut le détour. Les décors sont très soignés, le chara-design se veut un peu rondelet mais réaliste. J'en suis vraiment fan. Les personnages sont d'ailleurs très expressifs, quand l'auteur veut nous faire comprendre leurs sentiments, il n'exagère pas les traits, il fait se contracter leur muscle.
Ce One-Shot est pour moi sans aucune comparaison possible meilleur que Luno. Cette fois, la fin arrive avec autant de maîtrise que la construction du récit et ça fait du bien! Mais, car il y a un "mais", elle ne me satisfait pas. Elle donne une dimension que je n'estime pas nécessaire à l'histoire... mais c'est un choix de l'auteur et cela ne tient plus qu'aux goûts à ce niveau.
1) Me and the devil Blues

ou comment j'ai pris une claque énorme grâce à un otaku nommé Amo.
Je n'ai pas envie de considérer Me and the Devil Blues comme un manga. Il est tellement à contre-courant des productions habituelles que, comme pour Mushishi et Vagabond, je préfère le mettre à l'écart en le considérant comme une oeuvre à part entière n'ayant pas à être liée à cette industrie. Mon attention avait déjà été fortement attiré après avoir lu l'article d'Amo: un manga s'intéressant à la vie d'un Bluesman connu, Robert Johnson, à l'époque de la ségrégation aux Etats-Unis, ce devait être quelque chose d'unique, surtout en tenant pour vraie une des légendes à son sujet: le talent de Robert Johnson lui viendrait du diable.
Pour j'ai hésité avant de tenter l'expérience, j'avais peur de la déception. J'avais tort, à peine les premières pages traversées que je cédais. Elles dégagent une atmosphère prenante renforcée notamment par une représentation de gigantesques terres foulées par deux pieds noirs enchaînés l'un à l'autre. L'ajout de couleurs aux première planches vient définitivement asseoir une ambiance qui me mènera à me jeter sur cette série.
J'ai donc acheté, lu et admiré.
J'ai toujours pensé que retranscrire la musique à travers l'image nécessitait un talent énorme. Parvenir à transmettre la puissance de chaque note jouée est loin d'être chose aisée. Nul doute, après avoir lu les 3 premiers tomes, que Akira Hiramoto possède le talent requis pour se lancer dans un tel challenge. Dans Me and the Devil Blues (qui se révèle en fait être un des titres laissé par Robert Johnson), la qualité et la beauté des planches, la puissance des doubles pages permettant un partage complet des sentiments de nos Bluesman, le récit mené sans donner de leçon de moral, simplement vrai, l'ajout de personnages connus de tous (tel Clyde Barrow) et d'autres choses encore viennent donner une ampleur incroyable à la série.
Mention spéciale à la mise en scène de la naissance du mythe de Robert Johnson, simplement appelé RJ par l'auteur: avant même sa première représentation à couper le souffle, la confusion et l'étrangeté des évènements nous oblige à être attentif au moindre détail ce qui finit par nous scotcher littéralement aux pages. Les personnages, même le héros, sont peints sans manichéisme, ils sont humains avec tous les défauts que cela implique.
Ce n'est qu'à partir du tome 2 qu'on peut enfin voir l'interprétation que possède l'auteur de la vie de la communauté Black dans les années 30. C'est une vision sans démagogie qui nous est servi et c'est tant mieux!
On peut aussi remarquer qu'à chaque fin de tome, une personnalité japonaise possédant un minimum (même beaucoup) de connaissances sur le Blues a la parole et donne son opinion sur le manga au point jusqu'au point où s'arrête le tome ainsi que diverses informations sur le Blues.
Ce bijou a donc plus que sa place chez moi et je me procurerai au plus vite au tome 4.
Je finis cet article en rappelant que le tome 20 de Full Metal Alchemist est également sorti. Le manga est toujours aussi bon tandis que la fin se fait imminente. Le tome 13 de XXX Holic est lui aussi de sorti. Je ne l'ai pas encore ouvert mais quelque chose me dit que le vingtième anniversaire de Clamp a amené Pika à ajouter un petit topo sur le sujet en fin de tome.
Sinon, j'ai récemment regardé K-On, le nouvel anime de Kyoto Animation, le studio à l'origine de Haruhi Suzumiya. L'épisode était sympa, y'a pas à dire. Je me suis bien marré. Après c'était pas forcément exceptionnel. Ce qui me fait en parler en fait, c'est ça:
ça poutre
4 commentaires:
Ta tout résumer pour K-on !
TSUGUMI IS SUPERIOR =D
Pour le reste : FMA 20 > de la balle !
Les divers one shoot, euh un jour quand je passerais chez toi ! xD
Pour la prépa, meuh je viendrais te rendre visite, jte dois un restau =D
PUTAIN MIMS !!
1- Kei Toume c'est de la bombe sexuelle c'est clair : je te conseille en plus des Lamentations : "Sing Yesterday For Me" (je suis gros fan, dans le style "vie quotidienne" c'est un must) & "Les Mysteres de Taisho". Elle a sorti 2 One Shots aussi, "Deviances" & "Zero", mais pas forcement plus accessibles. Moi j'aime bien mais tout le monde ne me suit pas la dessus.
2- Quartier de la Lumiere : o_O Je ne le connaissais pas celui la mais PUTAIN MIMS j'ai adoré un autre titre de cet auteur : "Un Monde Formidable" : 2 tomes merveilleux : chaque chapitre suit un personnage different, mais TOUS ont un lien avec le precedent & le suivant, le tout pour boucler la boucle au dernier : la grande classe. Le tout dans un meme quartier, evidemment. Je suivrai ton conseil sur ce titre, & si tu peux suis le mien, tu ne devrais pas le regretter.
- Soul Eater : bon, vais finir pas me laisser tenter, a force. Un ami d'AnimeLand me disait qu'en plus, chaque perso etait victime d'un TOC different, ce qui rajoutait au piment des personnages. J'espere que cette serie ne sera pas infinie... -_-
- K-On : tu me donnes envie. Ca cause de quoi?
A plus dans l'bus !
Content que tu aies aimé Asano ! Cet auteur mérite vraiment d'être connu. Le quartier de la lumière et Un monde formidable sont excellents, de même que Solanin (2 tomes). Et il y en a un autre édité en France que je n'ai pas encore lu : Le Champ de l'arc en ciel (Nijigahara Holograph).
Quant à Me and the devil blues, j'ai bien envie de le lire maintenant ! (Argh, moi qui viens d'entamer Les Gouttes de Dieu et Vinland Saga.) D'ailleurs, c'est marrant, je crois me souvenir que cette scène où Robert Johnson rencontre le diable est représentée dans 20th Century Boys.
Otak:
Je veux pas rentrer dans ce débat de popularité de personnages. De toute façon, K-on se matte mais je suis loin d'être fan en dehors de l'ending ^^.
KP:
Pour Kei Toume et Asano, Libium et Atv' m'ont déjà tout dit :).
Pour Soul Eater, je crois que 13 tomes se sortis au Japon. Pis je vais de la grosse supposition dans le vide mais le magazine où est publié Soul Eater, j'ai rarement vu des shonens s'éterniser pour s'éterniser (cf. Satan 666 avec 19 tomes et FMA qui approche de sa fin et frôlera surement donc la 30taines). Donc je pense qu'à côté de tes One Piece, tu risque rien :p.
Atv':
J'ai même plus qu'aimer Asano!
Pour ta remarque avec 20th Century Boys: il te semble bien, comme je l'ai dit, des notes de personnes liées au blues se trouvent à chaque fin de tome et parmi elles, une fait également mention de ce que tu dis là. ;)
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